Les méthodes pour «soigner» l’autisme
On ne guérit pas de l’autisme mais on peut tenter de diminuer les effets négatifs et développer les ressources cachées des autistes pour qu’ils puissent s’intégrer à notre société.
Toutefois, il faut rester lucide et prudent ! Ne croyez pas tout ce qu'on vous dit dans les médias (même s'il se nomme Pr Montagnier) ou sur Internet : il n'existe pas de remède miracle !!!! Protégez vos enfants du marché de l'autisme. C'est un marché très rentable car il utilise l'angoisse et la détresse des parents vis à vis d'un handicap dont les pouvoirs publics n'offrent aucune réponse et aucun espoir d'avenir pour les enfants et adultes autistes !!
Méthodes psychiatriques
(seules méthodes prises en charge par la Sécurité Sociale!)
Pendant longtemps les seuls soins apportés aux enfants étaient les hôpitaux de jour où l’équipe encadrante voulait séparer les enfants de la mère (qui avait engendré l’autisme chez son enfant) et attendait que les enfants aient spontanément envie d’entrer en contact avec eux. Ces enfants, par manque cruel de soins actifs, finissaient leur vie dans des hôpitaux psychiatriques. En 2007, le Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé recommande un diagnostique précoce et surtout «la priorité doit être accordée à une prise en charge éducative précoce et adaptée de l'enfant, en relation étroite avec sa famille, lui permettant de s'approprier son environnement et développant ses capacités relationnelles».
Méthodes comportementalistes
(les plus connues)
PECS (Picture Exchange Communication System) est une méthode pédagogique et éducative par échanges d’images. Cette méthode permet de communiquer lorsque le langage est absent.
ABA (Applied Behavior Analysis) ou méthode Loovas nom donné par le nom de son inventeur Ivor Lovaas, psychologue norvégien décédé en août 2010. Cette méthode consiste apprendre par le conditionnement (si l’enfant fait se que l’éducateur lui a demandé, il a une récompense) (voir les expériences de Pavlov). Cette méthode a un coût très élevé car elle nécessite beaucoup d’éducateurs formés à raison de 30 à 40 heures par semaines.
Programme TEACCH consiste à adapter l’apprentissage pour compenser les déficits de chaque autiste. L’équipe éducative minimise les stimulations extérieures, met l’accent sur les informations nécessaire. Elle leur apprend à être autonome. C’est une méthode peu accès sur la personne mais beaucoup sur l’environnement. Elle permet d’acquérir des automatismes.
Le programme IDDEES (Intervention, Développement, Domicile, École, Entreprise, Supervision) repose beaucoup sur l’apprentissage et le développement. Il s’effectue par des psychologues qui fournissent une aide gestuelle, verbale et visuelles. Il y a intégration à l’école.
Méthodes développementales
(les plus récentes)
La méthode Florrtime
Ces méthodes sont intensives (de 25h par semaine pour Floortime à 40h par semaine pour Son-Rise). Elles consistent à jouer avec l’enfant autiste afin de capter son regard puis, toujours grâce au jeu, d’augmenter sa capacité à communiquer. Ces méthodes permettent, uniquement grâce au jeu, de reprendre le développement de l’enfant.
Diverses autres méthodes
La méthode Padovan, qui est une méthode de kinésithérapie.
Les régimes alimentaires soit suppression du gluten et lactose, soit rajout de différentes vitamines. Ces régimes ne sont pas à prendre à la légère et il est très fortement recommandé d’en parler à votre médecin!
Les traitements antibiotiques : là encore ne faites rien sans un avis médical.
Il y aurait des pathogènes au niveau des intestins qui transmettraient par le sang des substances nocives. Ces substances, une fois dans le cerveau des jeunes enfants (cerveau en formation) altéreraient la formation des neurones et déclencheraient les troubles autistiques. Aucune étude réellement scientifique avec toutes les conditions sérieuses réunies ne montre de résultats probants. Toutefois des médecins et parents constatent une évolution positive de certains enfants autistes : ils sont moins dans leur bulle. Mais pour d'autres enfants les effets sont désastreux : renfermement complet.